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On respire mieux à Nice, vraiment ?

On respire mieux à Nice, vraiment ?

18 janvier 2024 CC06
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Mi-janvier 2024, une étude AtmoSud confirme la baisse tendancielle de la pollution sur la ville de Nice, depuis 2007. Mais cette annonce, reprise par les représentants de la ville, est à tempérer très sérieusement.

Le 18 janvier 2024, Maïthé Rosier, chargée d’action territoriale d’Atmosud, a été interviewée sur les ondes de France Bleu Azur, et nous apporte des éléments concrets. L’essentiel de l’échange ci-après.

  • FBA : Alors, est-ce que c’est vrai que la pollution baisse à Nice ?
  • MR : Alors oui, tout à fait. Les tendances sont à la baisse depuis une quinzaine d’années. Ceci est vrai aussi sur la plupart des villes en France. Il y a plusieurs raisons pour ça : l’amélioration technique des véhicules, les normes industrielles, puis aussi la volonté des élus locaux qui mettent en place des actions. A Nice, la particularité, c’est qu’on a une dynamique qui est un peu plus forte qu’ailleurs, au niveau de la région. Ça peut s’expliquer par les actions locales mises en place sur la mobilité, on voit ça spécifiquement sur les transports. Après, il faut être prudent, on est à la baisse, on est passé il y a quelques années, en 2018-2019, en dessous des seuils réglementaires à Nice, sur nos stations de mesure, par contre ces seuils vont être revus cette année, ont déjà été revus, et l’arrêté va passer cette année, et vont s’accorder avec les recommandations de l’OMS cette année, et ces valeurs seront beaucoup plus restrictives. Donc, cette année, tout va être remis à plat, et on va voir que les réglementations vont entraîner d’autres mesures encore plus fortes pour qu’on aille encore plus loin.
  • FBA : Les seuils vont être revus à la hausse. Ca veut dire que, du coup, Nice pourrait repasser au-dessus ?
  • MR : Oui, tout à fait, et ce sera le cas malgré la baisse. Ce sera le cas d’ailleurs pour la plupart des villes en France. Ces seuils vont être beaucoup plus restrictifs, donc en effet, on risque d’être bientôt à nouveau au-delà des seuils réglementaires.
  • FBA : Pour nuancer aussi cette baisse de la pollution mise en valeur par vos chiffres, sur Nice, en fait, ça ne veut pas dire que l’air est pur ?
  • MR : Pas du tout, non. La qualité de l’air s’améliore, c’est quelque chose de très positif, maintenant, on n’est pas encore dans une qualité de l’air parfaite, on a toujours des indicateurs qui sont qualifiés de moyen à dégradé selon les jours. On a énormément d’axes routiers qui émettent beaucoup de pollution. (…) On a un littoral qui est tout de même assez pollué.
  • FBA : Vous parlez des axes routiers, en effet, dans cette émission, on a entendu un reportage de Sébastien Germain, sur ces personnes qui vivent au bord de l’autoroute A8, ou de la voie Mathis, et qui souffrent, et qui ressentent vraiment cette pollution. Je voudrais vous faire écouter les explications de Richard Chemla, qui est vice-président de la métropole Nice Côte d’Azur, en charge de la transition écologique, qui s’est exprimé sur cette qualité de l’air.
  • Richard CHEMLA : Quand la qualité de l’eau est bonne, on sent pas la Javel. Quand on sent la Javel, c’est que la qualité de l’eau est pas bonne. C’est pareil pour l’air. Si on sent pas l’air, c’est qu’il est bon (faux). Ces chiffres, ils nous obligent, ils nous disent : on a raison. On doit aller encore plus loin. (…) Ces chiffres nous disent qu’on rallonge la qualité de vie à nos concitoyens. (faux)
  • FBA : Alors, c’est vrai ça, qu’on ne sent pas l’odeur de l’air, ça veut dire qu’il est bon ?
  • MR : Alors, pas tout à fait. Les nuisances olfactives n’ont pas forcément de lien avec les polluants. (…) On peut n’avoir aucune odeur, mais des risques sanitaires très importants.
  • FBA : Le collectif citoyen 06 parle de plusieurs centaines de morts à Nice liées à la pollution. Quels sont les risques pour notre santé ?
  • MR : Les risques pour notre santé sont assez variés et différents selon les polluants. Les plus connus sont les particules fines, qui, plus elles sont fines, plus elles pénètrent profondément, jusqu’à rentrer dans le sang. Aujourd’hui, avec la recherche scientifique, on connaît beaucoup mieux l’impact de ces polluants sur la santé, et on sait qu’à des concentrations beaucoup plus faibles qu’on le pensait avant, on a des risques sur la santé, plus seulement pulmonaires, mais cardiovasculaires. Et c’est dans ce sens que les recommandations de l’OMS ont été revues beaucoup plus restrictives en 2021.

Pour écouter l’audio de l’interview :

Pollution_FBA_Maithe-Rosier_18-jan-2024Télécharger

Pour lire et écouter un complément sur France Bleu Azur : ici.

Le mot du Collectif Citoyen 06

  • On peut se féliciter que l’évolution générale de la qualité de l’air dans les villes françaises, et à Nice en particulier, soit à l’amélioration depuis des années.
  • L’essentiel des pollutions urbaines, à Nice, provient des transports et des bâtiments. Cette baisse est due à plusieurs facteurs :
    • Tout d’abord le progrès technique dans les motorisations, puisque nos voitures et nos avions sont moins consommateurs, et donc moins polluants (beaucoup plus de véhicules électriques ou hybrides, et un peu plus de vélos…), et que les bateaux sont peu à peu équipés de filtres à pollution ou utilisent des fiouls moins soufrés.
    • Ensuite, pour la partie chauffage, qui pollue l’air de nos villes l’hiver, il faut aussi reconnaître que ces hivers sont peu à peu moins rigoureux, du fait du réchauffement climatique, et que cela entraîne moins de combustion de fioul ou de bois dans les cheminées.
  • Ceci étant dit, il ne faut pas aller trop vite en besogne. Pour rappel, une large étude diffusée en juillet 2023, par The Lancet Public Health journal, a détaillé l’impact en santé publique de la pollution aux particules fines PM2,5 et au dioxyde d’azote (NO2) sur plus de 850 villes européennes, dont la ville de Nice.
  • Il en ressort que, sur des données de l’année 2015, cet impact à Nice représentait encore 273 décès prématurés chaque année ! Les transports à Nice tuaient à cette époque prématurément 180 personnes, chaque année (pour ces deux seuls polluants PM2,5 et NO2), soit les 2/3 de la mortalité prématurée. C’était en effet en 2015, et nous sommes en 2024. Donc il faut être très satisfait de toute amélioration de la qualité de l’air sur ces 20 dernières années.
  • Il y a néanmoins un point important à souligner : en 2021, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a revu ses lignes directrices sur les principaux polluants, abaissant fortement ses seuils en termes de santé publique.
  • Quelques exemples : le seuil pour le dioxyde d’azote (dû aux transports) est passé de 40 microgrammes par mètre cube à 10 microgrammes, soit 4 fois moins que les anciennes normes de 2005 ! Pour les particules fines PM2,5, très dangereuses pour la santé, l’OMS est passée de 10 microgrammes à 5, soit 2 fois moins. Parce que les effets néfastes de la pollution sont beaucoup mieux connus aujourd’hui.
  • En dépit des baisses tendancielles de la pollution à Nice, comme dans beaucoup de villes, les concentrations de polluants restent en moyenne 2 fois au-dessus des nouvelles normes de l’OMS. Ces dépassements induisent nécessairement des expositions de population accrues et donc un excès de pathologies cardiovasculaires et pulmonaires et, malheureusement, de décès prématurés (AVC, cancers, BPCO, etc.). La pollution de l’air impacte le physique comme le mental, et à tous les âges. Un lien a été notamment démontré entre l’exposition aux particules fines PM2,5 et des troubles psychiatriques chez les jeunes, un autre lien avec des maladies neurodégénératives, ou des facteurs d’obésité chez les enfants, ainsi qu’un impact sur les naissances prématurées.
  • Les normes françaises et européennes doivent se rapprocher rapidement des lignes directrices de l’OMS pour préserver la santé humaine. Ce point est tout à fait important, et il reste encore beaucoup de travail à faire !
  • Il est un polluant qui, lui, ne cesse de voir ses concentrations augmenter sur la région : l’ozone (O3) qui est un polluant secondaire, lié aux oxydes d’azote, aux composés organiques volatiles et à la chaleur. Il est mauvais pour l’homme (agression des tissus pulmonaires) comme pour la végétation (nécroses foliaires).
  • Il faut donc continuer à œuvrer d’arrache-pied sur la question de la qualité de l’air sur nos territoires, en étant sûrement encore plus actifs sur les deux premiers facteurs que sont les transports et le chauffage des bâtiments. Il faut accélérer fortement la mise en place des mobilités douces, comme les réseaux cyclables et le covoiturage, ainsi que la rénovation thermique des immeubles (travaux d’isolation), qui n’avance clairement pas assez vite. Et bien sûr, n’allons pas dans le mauvais sens, en augmentant, par exemple, le trafic aérien sur l’aéroport de Nice, puisqu’il existe un projet d’extension qui vise à augmenter fortement le trafic d’ici 2030.
  • Donc, pour résumer, du bon sens, de la sobriété et du courage, et tout ira bien (mieux) !

Environnement, Santé et Bien-Être
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