« Après toutes ces catastrophes à Nice, je ne comprends pas pourquoi rien ne change et tout continue comme avant. » Françoise
Les catastrophes à Nice sont la conséquence des politiques de la ville
Produire à tout prix, construire à tout va, bétonner, artificialiser, développer des activités émettrices de CO2, attirer toujours plus de monde sur un territoire qui ne respire plus, qui ne laisse plus l’eau s’infiltrer vers les nappes phréatiques, qui est saturé de pollution et de gaz à effet de serre. Telle une chaîne qui a la solidité de son maillon le plus faible, Nice craque à la moindre étincelle.
Par deux fois déjà, en 2015 et 2019, les sols imperméabilisés de béton – incapables de contenir le fleuve Var en furie, que la municipalité pensait avoir dompté – ont provoqué d’immenses inondations, dans la plaine du Var comme dans certains quartiers de la ville de Nice, entraînant la mort de Niçois et provoquant le chaos.
A Nice, on défie les principes élémentaires de protection et de réduction de la vulnérabilité
Dans un article paru dans Le Monde du 6 mai 2022 (« La transition écologique n’est pas amorcée en France »), Philippe Ledenvic, président de l’Autorité environnementale, écrit ces lignes : « Certains promoteurs de ZAC s’obstinent à vouloir construire en zones inondables. Ainsi le Parc Méridia, dans les Alpes-Maritimes, « paraît défier les principes élémentaires de protection et de réduction de la vulnérabilité », malgré les crues meurtrières récentes dans ce département. » Tout est dit, de l’inconséquence affairiste autant qu’irresponsable de certains dirigeants niçois !

D’autres tempêtes Alex surviendront si on ne change pas de cap
La tempête Alex de 2020, dans l’arrière pays niçois, qui a dévasté tant de familles, qui a arraché à la vie des hommes et des femmes, qui a fait “mourir une 2ème fois” les morts des cimetières, qui a terrassé les villages, les ponts, les routes, et déraciné des millions d’arbres en les charriant jusqu’à la mer… La tempête Alex n’est pas tout à fait une catastrophe naturelle quand on comprend qu’elle aussi est le résultat du réchauffement climatique, dont les gaz à effet de serre ici à Nice ne baissent pas depuis tant d’années, sur un territoire dont le réchauffement est 20% supérieur au reste du globe.
Tous les pilotes d’avion savent qu’il peut être vital d’éviter le cœur des cumulonimbus (orages, foudroiements, grêles, givrage, vents violents) si l’on veut rentrer sain et sauf. Les « pilotes » niçois, eux, foncent dedans, et nous emmènent avec eux…
Il est donc grand temps de changer de cap à Nice
Grand temps de stopper les grands projets aussi dangereux qu’inutiles menés par la municipalité, et d’accorder la primauté aux actions de prévention, plutôt que de s’affoler quand il est trop tard, pour éviter les catastrophes dont les citoyens n’ont pas à payer le prix.