Réduire les nuisances sonores doit être une priorité !
Le bruit représente une nuisance permanente, qui dégrade fortement les conditions de vie et nuit au bien-être de la population et de la faune. Il existe plusieurs axes pour réduire ces nuisances.
- Réduire l’exposition de l’ensemble de la population :
- Focus particulier sur le milieu urbain et le littoral
- Arrière-pays, vallées et montagne
- Avec un effort particulier sur :
- Les écoles
- Les établissements de santé
- Réduire les nuisances sonores à la source : apaiser les villes
- Zones 30 et zones de rencontres étendues, chicanes et réduction de la largeur des voies, contrôles de vitesse et de bruit (vérification beaucoup plus fréquente de l’homologation des échappements de 2RM), modifier les enrobés des chaussées, mettre en place des « ondes vertes »
- Prioriser les secteurs les plus exposés : voie Mathis, Promenade des Anglais, avenues de centre-ville. Y limiter les vitesses, mettre en place des cloisons pare-bruit, pose d’enrobés neufs ou phoniques, murs bas acoustiques, aides financières à la pose de double et triple-vitrage (à intégrer dans les plans de rénovation énergétique), etc.
- Étendre le réseau de capteurs acoustiques et de radars sonores, avec PV pédagogiques puis payants (récidives)
- Favoriser le contournement de la ville par la gratuité de l’autoroute (péage de St Isidore)
- Réduire les nuisances sonores à la source : apaiser les vallées de l’arrière-pays (notamment le week-end) :
- Sensibiliser les usagers 2RM (limiter les hauts régimes moteurs dans les espaces naturels, vallées, parcs naturels), généraliser les contrôles d’échappement (notamment en absence de contrôles techniques obligatoires)
- Faire respecter les interdictions de moto-cross dans les espaces naturels (protection de la faune, des promeneurs et randonneurs)
- Définir des zones de tranquillité de la vie sauvage
- Limiter le trafic maritime à moteur thermique :
- Un rapport sur la pollution des mers, publié le 29 septembre 2021 par l’Assemblée nationale, a classé la pollution sonore sous-marine dans le chapitre “Pollutions récentes hors de contrôle.”
- Activité nautique de plaisance bruyante : limiter la pratique des hors-bords et jet-skis à des couloirs réglementés, évitant les zones maritimes et terrestres sensibles
- Limiter fortement les vitesses de navigation le long des littoraux jusqu’à une distance de 3 milles nautiques (env. 5 km) en mer
- Cesser toute croissance du trafic aérien commercial et non-commercial (aviation d’affaires), avions et hélicoptères (évidemment : abandonner définitivement le projet d’extension de l’aéroport de Nice). Contraindre le trafic de l’aéroport de Cannes-Mandelieu de façon à en limiter les nuisances au maximum et à protéger les riverains.
- Enfin, certaines villes expérimentent des mesures originales, à l’image du maire de Guingamp, qui a pris la décision (mai 2022) d’interdire la circulation des deux-roues motorisés dans le centre de la ville, trois jours par semaine, dans le but de réduire les nuisances sonores et d’apaiser le centre-ville. Une parade à l’absence de contrôle technique des 2RM ?