- Sécuriser l’emploi local par une (vraie) diversification économique, en sortant du modèle focalisé sur le surtourisme et le BTP. Lancer une vaste étude définissant les monographies sectorielles d’une économie locale bas-carbone (volumes d’emplois) : potentiels, compétences et connaissances requises.
- Diversifier l’activité économique de Nice pour des emplois locaux et durables. Créer des filières complètes :
- d’agroalimentation biologique et locale (formation, production, distribution, logistique) : ces filières peuvent ouvrir de larges champs d’emploi, notamment à des jeunes peu qualifiés
- de rénovation énergétique des bâtiments (26.000 passoires énergétiques (classification EFG), rien que sur la ville de Nice),
- d’industrie bas-carbone (ex : production de vélos et de batteries, isolants, équipements low tech, etc.),
- d’énergies renouvelables et d’équipements EnR (photovoltaïque, solaire thermique, géothermie marine, éolien, biométhane et hydrogène vert),
- de recyclage : développer une filière ambitieuse de l’après-première-vie (APV) : recyclage, réparation, réemploi. Ces emplois sont, par nature, non-délocalisables.
- Mettre en place des filières de conversion professionnelle pour adultes.
- Développer une restauration durable autour de la cuisine méditerranéenne et le végétarisme.
- Développer des filières d’agrotourisme et de tourisme durable.
- Expérimenter le Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée (TZCLD) sur notre territoire. Le département des Alpes-Maritimes a un rôle crucial de coordination à jouer dans ce projet.
- Développer des filières d’accompagnement seniors (population plus âgée sur notre territoire qu’en moyenne nationale).
- Enfin, de nombreuses pistes sont détaillées dans le Plan de Transformation de l’Économie Française (pdf PTEF), proposé par le Shift Project, dont nous vous conseillons la lecture.