
No pasarán !
Puisque le climat politique français est très instable (voire chaotique) actuellement, que le macronisme vit possiblement ses derniers soubresauts, mais surtout que la tentation extrême droitière monte presqu’inexorablement, et que des échéances électorales majeures approchent (municipales 2026 et présidentielles 2027, sans compter de très probables législatives), il nous a paru particulièrement intéressant de vous signaler un excellent ouvrage qui vient de sortir (éditions La Découverte) : ‘’Collaborations : enquête sur l’extrême droite et les milieux d’affaires’’ du journaliste Laurent Mauduit, cofondateur de Mediapart.
Pourquoi cet intérêt ? Il est multiple, parce que ces glissades vers un pouvoir de droite dure ou d’extrême droite, qui ne sont liées à aucun hasard, présentent de grands avantages pour les milieux d’affaires, pourraient également induire d’énormes régressions démocratiques, sociales et environnementales (‘’backlash’’). Le livre précité, très documenté, démarre d’ailleurs par une citation forte de la militante Rosa Luxemburg (1915) : « Les affaires fructifient sur des ruines ».

Tentons de nous inspirer notamment de la substantifique moëlle de cet ouvrage pour poursuivre la réflexion, en la déclinant sur notre territoire maralpin.
Que nous raconte l’histoire moderne ?
Il y a un siècle, voire moins, le continent européen est tombé par pans entiers dans des pièges mortifères, qui ont directement mené nos pays – et plus largement la planète entière – aux monstrueux ravages que l’on connaît, et dont nous avons mis longtemps à nous relever : la barbarie stalinienne s’est intensifiée à partir de la fin des années 1920, le fascisme de Benito Mussolini est apparu en Italie en 1922 (‘’Marche sur Rome’’) pour devenir totalitaire dès 1925, et en Espagne en 1936 avec les généraux, dont le tristement célèbre Francisco Franco. Et le nazisme a dominé l’Allemagne dès 1933, à partir de la nomination d’Hitler à la Chancellerie par le président von Hindenburg. Concernant la France, évoquons le régime de Vichy avec l’Etat français de 1940 à 1944 dirigé par le vieux maréchal Pétain : un régime autoritaire, réactionnaire et collaborationniste, qui présentait clairement des caractéristiques fascisantes.
Cette histoire nous raconte également combien la mise en place de certains de ces régimes a été facilitée, favorisée ou aidée par les milieux d’affaires. Pour s’en convaincre, il suffit de lire l’excellent livre de Johann Chapoutot : ‘’Les irresponsables : qui a porté Hitler au pouvoir ?’’ (Gallimard), qui démontre que le pouvoir n’a pas été ‘’pris’’ par Hitler, mais lui a été ‘’servi’’ par l’extrême droite, les milieux d’affaires, et plus généralement la compromission morale des élites, qui ont cru garder le contrôle de la ‘’bête’’. L’Histoire nous montre qu’ils y ont échoué, de manière cinglante et sanglante. Quand d’ailleurs est évoqué le bilan authentiquement catastrophique du stalinisme et du maoïsme, pourquoi oublie-t-on systématiquement d’évoquer celui des guerres mondiales et post-coloniales, largement alimentées par ces milieux affairistes et d’extrême droite ?
Sans tomber dans l’analogisme historique simpliste, il n’en demeure pas moins que les grandes causes induisent généralement les mêmes effets. C’est ce qu’étudie précisément la cliodynamique, notamment la société savante experte en la matière, dont le site commence par cette phrase de l’écrivain Mark Twain : « L’Histoire ne se répète pas, elle rime ». Et si elle rime, nous pourrions avoir du souci à nous faire… D’autant que les nouveaux fascismes et autres régimes illibéraux ou autoritaires pourraient être nourris par une nouvelle menace : le capitalisme libertarien, largement consubstantiel avec les mouvances d’extrême droite. A son origine, citons l’Etasunien Murray Rothbard (1926-1995), disciple d’Ayn Rand (1905-1982), une combattante de l’anticommunisme et de l’antiféminisme. Aujourd’hui, la pensée libertarienne est promue par le germano-américain Peter Thiel (né en 1965), milliardaire de la Silicon Valley en lien avec la haute finance et fondateur de PayPal, devenue la ‘’Mafia PayPal’’, avec notamment un certain Elon Musk. La Silicon Valley a alors marqué un virage vers la droite radicale. Thiel a notamment financé J.D. Vance, l’actuel vice-président des USA, et a osé sonner le glas avec cette phrase : « Je ne crois plus que liberté et démocratie soient compatibles », proposant de balayer l’héritage des droits humains, et finissant par se demander ce qu’il y a au fond « de si mauvais chez les nazis »… Souvenez-vous des deux saluts hitlériens de Musk lors de la cérémonie d’investiture de Donald Trump en janvier 2025. Les analystes qualifient ce mouvement de ‘’capitalisme de l’apocalypse’’, de ‘’capitalisme de malfrats’’, ou encore de ‘’techno-fascisme’’. Son objectif n’est autre que de générer des profits colossaux en dynamitant les régulations, l’encadrement des marchés et les structures étatiques (avec le DOGE aux USA), aux grands dépens de la quasi-totalité de la population (et de l’environnement : « Drill, baby, drill ! » de Trump).
Quelles sont les grandes menaces aujourd’hui ?
Nous venons d’évoquer les saluts nazis de Musk. L’Histoire opère parfois des raccourcis entre les époques. En France, personne n’a oublié (nous l’espérons !) que le Front National a été fondé en 1972 par le barbouzard Jean-Marie Le Pen, épaulé par des têtes brûlées de l’extrême droite et un ancien Waffen-SS, Pierre Bousquet. Une histoire que sa fille Marine Le Pen a tenté d’effacer en rebaptisant ce parti nauséabond en Rassemblement National en 2018. Mais il est difficile d’effacer un ADN.
En 2025, il est également difficile de ne pas voir, d’un côté, que les barrages habituels contre l’émergence de la tentation autoritaire (voire fasciste) tombent les uns après les autres (en parallèle des opérations de dédiabolisation), et de l’autre, la montée en puissance du nouveau capitalisme libertarien. Tendances lourdes accélérées par l’extraordinaire puissance des médias modernes, et notamment des réseaux sociaux ou des chaînes d’opinion H24 et de leur osmose. Un effet cocktail explosif pour la démocratie.
Ce capitalisme ‘’ultime’’ est le descendant ‘’naturel’’ du capitalisme néolibéral (Milton Friedman, ‘’Chicago Boys’’, ‘’stratégie du choc’’ (Naomi Klein), Ronald Reagan aux USA et Margaret Thatcher en Grande-Bretagne), qui est un capitalisme actionnarial encore adossé à la notion d’Etat-Providence, qui lui-même a succédé au capitalisme ‘’originel’’, dit ‘’rhénan’’, qui avait été amendé de conquis sociaux (déclaration de Philadelphie, 1944) et de services publics consolidés. Une précision : le Chili du général dictateur Pinochet avait servi de laboratoire du néolibéralisme dès son coup d’Etat (et la mort de Salvador Allende) en 1973, quelques années avant sa mise en œuvre aux Etats-Unis. Un avant-goût de la dérive actuelle ? Le néolibéralisme n’a pas attendu pour tenter – avec plus ou moins de ‘’succès’’ – de réduire ou démanteler les protections collectives.
Qu’est-ce donc que le libertarianisme, dont se prévaut d’ailleurs ouvertement le milliardaire ultraconservateur et catholique traditionnaliste français Pierre-Edouard Stérin ? Il est la forme ‘’aboutie’’ ou ultime du capitalisme, devenu autoritaire dans ses fondements, mais extrêmement libéral pour l’économie qu’il cherche à libérer de toute entrave démocratique, sociale ou environnementale. Une doxa pro-business et anti-Etat, qui vise à débarrasser le capitalisme des ‘’encombrants’’, comme la démocratie ou les protections sociales et environnementales. Excusez du peu ! Certains le qualifient d’anarcho-capitalisme, qui non seulement consacre la loi des plus forts, mais se montre ouvertement ultraconservateur (notamment sur les religions traditionnalistes), climatosceptique, homophobe et anti-LGBTQIA+, et bien-sûr masculiniste et viriliste. Vous reconnaitrez certainement quelques-uns de ces traits chez l’imprévisible Donald Trump, qui attaque massivement l’’’Etat profond’’ et toutes les structures de coopération et de multilatéralisme, ainsi que la science (le changement climatique, « plus grande arnaque jamais menée contre le monde », les vaccins, etc.), les journalistes et les juges non conciliants, ou les démocrates. Également chez l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro (non considérés stricto sensu, avec Trump, comme libertariens pur jus), mais surtout l’Argentin Javier Milei, qui lui, revendique cette classification à coups de tronçonneuse.
Autrement dit, huit décennies plus tard, l’esprit de Philadelphie est attaqué tout à fait frontalement par les ultrariches, dont la puissance dépasse de (très) loin celle des ‘’200 familles’’ bourgeoises de la IIIème République. Notre siècle a changé d’échelle et pourrait changer radicalement de modèle ! Et la démocratie se re-fragilise.
Pensée libertarienne et extrême droite : un cocktail explosif
La contagion américaine n’est plus une option improbable en Europe. Elon Musk, comme J.D. Vance, mais ils ne sont pas seuls, s’évertuent à promouvoir ces concepts ravageurs, en soutenant notamment les mouvements d’extrême droite sur notre continent. Leurs relais sont déjà bien en place : Giorgia Meloni et Matteo Salvini en Italie, Nigel Farage et Tommy Robinson en Grande-Bretagne, Alice Weidel et Tino Chrupalla en Allemagne (AfD), Viktor Orbán en Hongrie, Geert Wilders aux Pays-Bas, Herbert Kickl en Autriche, et … nos ‘’chers’’ Français, dont ceux de notre petite Côte d’Azur, dont nous allons reparler.
Vous vous souvenez certainement du propos lapidaire du ministre de l’intérieur Bruno Retailleau en septembre 2024 : « L’Etat de droit n’est ni ‘’intangible’’ ni ‘’sacré’’ » ! En clair, la défense de la légalité, de l’égalité devant la loi et de la séparation des pouvoirs (qui va avec l’indépendance de la Justice), ne sont plus jugés indispensables aux yeux de ce LR. Au nom de son obsession sécuritariste.
C’est le moment de toucher un mot du glissement constant, depuis des années, des valeurs vers la droite dure et l’extrême droite d’une grande partie de la scène politique, très largement permis par le rouleau compresseur médiatique détenu en grande partie (80%) par une dizaine de milliardaires ultraconservateurs. Un exemple avec la galaxie Bolloré, détenteur de Canal+, CNews, ex-C8, Europe 1, RFM, Paris-Match, Prisma Media (Capital, Femme Actuelle, etc.).
La connivence entre les milieux d’affaires et l’extrême droite se camoufle de moins en moins et se décomplexe au fil du temps. Une poignée de milliardaires et d’hommes d’affaires (Éric Trappier (DG Dassault Aviation, Le Figaro), Vincent Bolloré (cf. supra), Bernard Arnaud (LVMH), Rodolphe Saadé (CMA CGM), Xavier Niel (télécoms, Le Monde, l’Obs), Pierre-Edouard Stérin (Périclès)), possède une galaxie médiatique, qui accompagne et prête main forte à une autre galaxie politique : celle de la droite dure et de l’extrême droite. Citons le RN (Marine Le Pen, Jordan Bardella), l’UDR (Éric Ciotti), Reconquête (Éric Zemmour et Sarah Knafo), Debout la France (DLF, Nicolas Dupont-Aignan) et une grande partie des LR (Bruno Retailleau). Ces experts de la fenêtre d’Overton parviennent à leurs fins : orienter les médias de masse, en contrôlant les lignes éditoriales, et lobotomiser la population française pour faire pénétrer leurs idées fixes (déréglementer, sous couvert de simplification, pour mettre un terme à la ‘’folie bureaucratique’’, stopper l’immigration, pour cause de ‘’grand remplacement’’, durcir la loi et imposer la surveillance généralisée, pour cause d’insécurité, etc.). Et ça fonctionne, puisque l’ensemble du spectre politique s’est déplacé vers la droite, transformant le programme d’un Mitterrand de 1981 en un agenda ultrarévolutionnaire de gauche. L’extrême droite se normalise ainsi, ostracisant les valeurs humanistes de gauche. Et les libertés, où que l’on se tourne, se voient menacées.
Le 9 octobre 2025 a été panthéonisé Robert Badinter, ancien garde des Sceaux, artisan acharné de la suppression de la peine de mort dans notre pays. Et que disait cet homme de conviction ? Que « les libertés ont toujours été arrachées, dans l’Histoire, à ceux qui aujourd’hui seraient les défenseurs de la Liberté », et que « les libertés, on les gagne toujours contre les champions de l’ordre ». Et justement, rappelez-vous les propos glaçants du nouveau ministre de l’intérieur Bruno Retailleau en septembre 2024 : « J’ai trois priorités : rétablir l’ordre, rétablir l’ordre et rétablir l’ordre », qu’il a complété le 23 septembre (dans … Le Figaro, évidemment) par « l’ordre dans les rues, l’ordre aux frontières, l’ordre dans les esprits aussi »… Vous avez bien lu. Voilà qui résume clairement le problème.
Et qu’en est-il de notre territoire ?
Pour une fois, les Alpes-Maritimes ne sont pas en retard : trois des barons locaux dirigent un parti politique de droite : Éric Ciotti, fondateur de l’Union des Droites pour la République UDR, sous obédience RN, David Lisnard, fondateur de Nouvelle Energie, et Christian Estrosi, fondateur du nano-parti La France Audacieuse, et coprésident du parti d’Edouard Philippe : Horizons. Et en guise d’horizons, ceux de notre territoire sont clairement obscurs (pour faire allusion au ‘’dark enlightenment’’ de l’idéologue réactionnaire américain Curtis Yarvin).
La ville de Nice ne manque pas de représentants de la droite dure et de l’extrême droite : Éric Ciotti, Philippe Vardon, Benoît Kandel, et Christian Estrosi, qui pourrait presque passer pour le mouton de service au milieu de cette meute de loups. C’est dire ! Plus à l’Ouest du département sévit David Lisnard, qui prend les habits du moine politique, juché sur son grimoire de solutions miraculeuses. Que nous propose-t-il ? Un programme-tronçonneuse à la Milei : suppression de 600 000 postes administratifs de « support », de la moitié des 418 agences gouvernementales, et notamment des ARS, DREAL, MRAe, DDTM… Le leitmotiv de droite est le resserrement sur les missions « régaliennes » et la cure d’amaigrissement de la Fonction Publique d’Etat (FPE). Or l’immense majorité de ses effectifs est affectée à des missions opérationnelles directes (éducation, défense, sécurité, justice). Que représente, par exemple, la suppression pure et simple des 17 Agences Régionales de Santé (ARS) ? 8 000 postes. Des 13 Directions régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) ? 10 000 postes. Des 110 Directions départementales des territoires – et de la mer (DDT-DDTM) ? 30 000 postes. Des 20 Missions régionales d’autorité environnementale (MRAe) ? 1400 postes. Bilan : environ 50 000 postes. Soit 8% seulement des 600 000 postes à supprimer, selon le maire de Cannes… Et bien sûr, aucune réponse à la question subsidiaire : qui reprend les fonctions-clés de ces agences sur l’aménagement, le logement, la santé et l’environnement ? Il y a longtemps que nous le pensons : sous ses airs proprets et son discours lissé, David Lisnard est un libertarien à la française qui n’ose se l’avouer. S’il a l’air plus inoffensif que les cerbères du sécuritarisme cités précédemment, il n’en défend pas moins des idées ultra-libérales proches du courant libertarien, affichant sa volonté de remplacer l’Etat-Providence de l’assistanat par l’Etat-Performance du fameux mérite. N’avons-nous pas déjà été échaudés par la ‘’Start-Up Nation’’ d’Emmanuel Macron ? Et nous pourrions longuement dépecer cette notion de mérite, si chère à la droite. Même si son parti Nouvelle Energie ne pèse que le poids d’une paille en plastique (11 000 adhérents en France), il participe à diffuser avec son petit porte-voix la doxa post-libérale. Bon, nous direz-vous, c’est toujours mieux que les moins de 5 000 adhérents du parti du bonapartiste Christian Estrosi (0,007% de la population française)… Pour rappel, le bonapartisme est un régime axé sur l’exercice solitaire et autoritaire du pouvoir. Entendons-nous bien : nous ne sommes pas en train de dire qu’aucune baisse des budgets étatiques n’est requise, notamment au vu de l’état alarmant de la dette française. Mais nous disons surtout qu’au-delà d’une optimisation étatique, il s’agit de regarder de près la question de la justice sociale et des recettes fiscales dans ce pays.
Face à eux, sur le sujet qui nous préoccupe, l’acteur le plus vénéneux, malin ou retors, semble bien être Éric Ciotti, qui n’est pas le moins doué à la manœuvre ultra-droitarde et au nouement d’alliances avec le RN. Bien qu’il paraisse moins radical que Lisnard sur les réductions de postes de fonctionnaires (250 000 ‘’seulement’’), il propose aussi de créer 3 000 postes de magistrats et 3 000 d’assistants de justice. A priori, rien qui ne permette d’assainir les comptes publics. Le cœur de son discours porte donc sur la sécurité, au sens sécuritariste du terme. Parce que ni Ciotti ni Estrosi, les deux frères ennemis, n’ont jamais voulu comprendre que la véritable sécurité au quotidien, outre dans les rues, est celle des besoins vitaux : la santé et le social, l’accès à une alimentation saine et au logement. Un exemple : les maladies métaboliques tuent 15 fois plus que les crimes de sang en France, le tabac tue 75 fois plus et l’alcool 50 fois plus… Enfin, Ciotti joue une partition plus autoritariste et dure que son ancien protecteur niçois, ainsi que celle d’une xénophobie ouvertement décomplexée.
En somme, il semble que les Alpes-Maritimes soient un laboratoire performant de la logocratie : le langage du mensonge et sa perversion, que n’aurait pas reniés George Orwell. Pour embobiner les électeurs, accéder au pouvoir et dérouler leurs programmes nauséabonds et liberticides.
En conclusion
Libérons-nous des bonimenteurs qui vantent les étoiles pour mieux nous vendre la face cachée de la Lune. Celle d’une démocratie en péril, d’une surveillance policière et d’un contrôle des médias, d’un assèchement des services publics, d’une protection et d’un enrichissement croissants des nantis, d’une révocation des causes environnementales.
Oui, les citoyen-nes doivent se réveiller et s’alerter, que ce soit à l’échelle de notre territoire, de notre pays ou du continent européen. En 2025, nous sommes à la croisée des chemins, et celui proposé par les extrémistes de droite nous mènerait au chaos et à l’asservissement. Quant à ceux qui nous racontent qu’on n’a pas encore essayé, nous les invitons à réinvestir les livres de l’Histoire contemporaine.
Les échéances électorales approchent à grands pas. Ne laissez entrer dans l’isoloir que votre conscience (éclairée). Ne tombons pas dans les pièges grossiers des extrémistes illibéraux. Sortons des ostracismes à deux sous, et nous verrons que les (saines) alternatives existent.
Et merci à Laurent Mauduit pour son travail éclairant, ainsi qu’à Johann Chapoutot et Olivier Legrain (pour son livre »Sauver l’information de l’emprise des milliardaires ») !