« Le Collectif Citoyen 06 critique toujours et ne propose jamais rien… »
Ah bon ?? Une petite mise au point s’impose pour tous les râleurs et autres contempteurs qui ne supportent pas les alertes et les vérifications, parfois encombrantes, du Collectif Citoyen 06. Ceux-ci, fort nombreux à la mairie-métropole de Nice, finissent souvent par déclamer que ce collectif ne sait que critiquer, sans jamais rien proposer de concret. Attaque de bas étage, qui ne correspond évidemment à aucune espèce de réalité ! Voici donc quelques éléments, ci-après, pour le prouver.
Ce collectif de bénévoles et d’experts (dans de nombreux domaines) a été mis sur pied fin 2018 à Nice, initialement axé sur les questions environnementales et climatiques. Puis son champ d’intérêt s’est élargi à l’ensemble des problématiques concernant les citoyens Niçois, maralpins et des Alpes Maritimes (santé publique, questions sociales, etc.).
Les premiers travaux en 2019
Après un travail acharné début 2019 (et nous gardons le même rythme depuis, croyez-nous !), deux documents de centaines de propositions ont été élaborés et remis en mains propres, dès le 15 mars 2019, au premier adjoint Philippe Pradal, puis à Anthony Borré, directeur de cabinet de Christian Estrosi, le 2 juillet 2019. Puis enfin, le maire de Nice lui-même, le 9 janvier 2020 dans son bureau, entouré de ses principaux collaborateurs, pour un échange intense de deux heures. A chacune de ces entrevues, nous avons remis nos propositions.
Ces propositions s’appuient sur un rappel de la réglementation et des lois, puis sur un benchmark (étude des meilleures pratiques) des villes françaises et européennes que le Collectif Citoyen 06 a réalisé, puis enfin, soit sur des propositions mises en place avec succès par certaines villes, soit originales et novatrices.
Impressionné par la pertinence de nos travaux, le maire de Nice et Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Christian Estrosi a d’ailleurs brandi nos fascicules et cité en exemple le Collectif Citoyen 06 lors d’un conseil métropolitain début 2020.
Ces deux premiers documents portaient sur le plan Climat de Nice (PCAET) et sur une proposition de Projet Alimentaire Territorial (PAT), alors enterré par la municipalité.
De très nombreux dossiers ouverts
Depuis, qu’avons-nous fait ? Nous avons intégré plusieurs groupes de travail : plan Climat PCAET, PAT, PPA (Plan de Protection de l’Atmosphère des Alpes-Maritimes), avons intégré l’AASQA AtmoSud (Association Agréée de Surveillance de la Qualité de l’Air), et y participons très activement. Pour autant que les groupes de concertation perdurent : or les groupes PCAET et PAT sont en panne depuis des mois, et les associations engagées ont été littéralement plantées, ayant matière à s’interroger sur ce qui ressemble à un manque de volonté politique…
Nous participons également aux travaux de nombreux groupes associatifs (localement ou au plan national sur certains dossiers), saisissons, en tant que de besoin, le procureur de la République, ou d’autres autorités. Nous avons rencontré des directeurs de la métropole, et adressons très régulièrement des propositions techniques tout à fait concrètes à la mairie-métropole. Un exemple : nous avons adressé, sur les deux dernières années, une trentaine de messages argumentés au plan technique à l’adjoint santé-environnement de Christian Estrosi : Richard Chemla, ainsi qu’à Pauline Hérouan, directrice Mission Climat et transition écologique de la Métropole NCA, et au directeur général des services (DGS), fonction actuellement occupée par Olivier Breuilly. Les sujets : la qualité de l’air (le dossier qui alerte sur les « 500 morts prématurées à Nice » est le fruit de nos recherches), les émissions de gaz à effet de serre, la santé publique, la mobilité décarbonée, le plan vélo, la stratégie de transition écologique du territoire, le projet d’extension de l’aéroport de Nice, la stratégie agroalimentaire, la dépendance énergétique, l’artificialisation des sols, la pauvreté, etc.
Extrémistes et empêcheurs de tourner en rond…
Que constatons-nous depuis ? Que les élus de la majorité niçoise ne sont pas du genre à accepter la moindre critique, fût-elle constructive, et pas davantage le simple principe d’échanges contradictoires sur de nombreux sujets. Pourquoi ? Parce que la démocratie locale n’est pas en grande forme depuis quelques années à Nice. Et lorsque nos travaux et nos annonces dérangent, nous voilà catégorisés comme des extrémistes, des ultra gauchistes, des producteurs de fake news, des empêcheurs de tourner en rond, des repoussoirs à investisseurs (car le business prévaut sur beaucoup d’autres sujets, y compris la santé publique)…
Nous avons un seul objectif : l’intérêt général !
Cela ne nous empêche évidemment pas de poursuivre nos travaux, de continuer à proposer, d’alerter, de questionner, de dénoncer les mensonges et les désinformations (nous « debunkons » beaucoup ce qui sort de la com’ de la ville), lors des différentes rencontres et groupes de travail, à adresser des courriers officiels aux institutions, mais aussi à participer à des actions terrain… Nous le faisons toujours de manière franche et honnête, souvent directe, sur la base de chiffres étayés, de données officielles, d’études sérieuses. Et nous nous rendons systématiquement disponibles pour les médias, ou pour les jeunes étudiant-es de l’EDJ à Nice, afin d’apporter notre vision citoyenne et informée sur les sujets d’actualité ou de fond.
Que les grincheux se rassurent donc : d’une façon ou une autre, nous continuerons ! Pour l’intérêt général.
A suivre et hasta la vista ! 😉